Longtemps considérées comme utopiques, les voitures autonomes sont devenues aujourd’hui une réalité. En effet, ces véhicules du futur font le buzz depuis quelque temps. Vous aurez maintenant l’occasion de les voir circuler sur les routes belges. François Bellot, ministre fédéral de la Mobilité et des Transports, a enfin promulgué une loi autorisant à tester les voitures autonomes, mais aussi les platooning, les trucks reliés entre eux par la technologie sans fil.
Voitures autonomes : le ministre fédéral de la Mobilité et des Transports approuve leur présence
François Bellot (MR) a décrété l’autorisation des tests de voitures autonomes sur le territoire afin d’accélérer les recherches. De plus, l’IBSR ou Institut Belge pour la Sécurité Routière approuve la présence de ces véhicules dans le paysage routier de demain pour une principale raison : la sécurité. En effet, si d’ici l’année 2035 les véhicules autonomes vont connaître un succès mondial, on noterait une réduction de 80 % sur le nombre de catastrophes routières.
Le ministre Bellot a expliqué face à la crise que l’alternative sera portée sur les systèmes de transport intelligent. Il a ensuite ajouté que cette conduite autonome arrivera à fluidifier la circulation et diminuera les émissions de CO2.
François Bellot a également autorisé le platooning en Belgique
De même, grâce au ministre, le code de la route sera reformé pour les tests de platooning. Il s’agit d’une assistance à la conduite et à la communication entre des véhicules qui se suivent. Un système électronique assure la liaison entre les camions et celui en tête de cortège fixe la vitesse et la direction et donne les instructions à ceux qui suivent. Les véhicules peuvent rouler avec une vitesse avoisinant les 80 km/h. Des études ont souligné les avantages du platooning : diminution de près de 25 % de la consommation de carburant et moins d’embouteillage sur les autoroutes grâce à l’absence de l’effet accordéon.
Le débat à propos de ces voitures intelligentes
Cependant, la controverse à propos de ces véhicules automatisés reste toujours d’actualité. La promiscuité avec des voitures manuelles, la fiabilité des systèmes électroniques et leur sécurisation à l’égard des potentiels « hackers » sont, certes, en constante amélioration, mais restent toujours douteuses. Le jour de la Saint-Valentin 2016, en Californie, une voiture autonome de Google qui était entrée en collision avec un bus. Le logiciel du système avait mal analysé la situation.
Par ailleurs, la législation est actuellement dépassée par la technologie et des lois doivent rapidement être instaurées pour les véhicules autonomes. À l’exemple la société Aon qui a effectué un test national de conduit en peloton sur le pays. De nombreuses dérogations ont été nécessaires pour réaliser ce test.
Donc, la technologie n’a pas fini de nous surprendre. Les véhicules de demain faciliteront notre vie. Cependant, une question se pose : le conducteur acceptera-t-il de s’en remettre à un logiciel ? Pourquoi pas ? Il suffit de mettre de côté la méfiance pour mieux avancer vers le futur.